Cette troisième affiche est un appel à se réveiller et à se mobiliser mutuellement pour faire face à ce qui ne va pas.
Tout ne tourne pas rond dans notre monde et nul besoin de s’étendre sur une trop longue liste de problèmes à affronter pour gérer notre maison commune.
Les défis écologiques couplés aux défis socioéconomiques sont remarquablement bien exposés par le Pape François dans son encyclique Laudato si.
Chaque jour, les médias nous parlent du vivre ensemble, des drames humains liés aux guerres et aux migrations.
L’enquête récente sur les18-35 ans met le doigt sur le ressenti d’une jeunesse qui pense que la société ne lui offre pas les chances de prouver ce dont elle est capable.
Son désir d’agir pour changer le monde est cependant bien perceptible.
Et toi, t’en fais quoi de tout ça ?
C’est l’interpellation que lance cette affiche.
Elle est un appel à nous réveiller et à nous mobiliser mutuellement pour faire face à ce qui ne va pas.
Au niveau de nos écoles aussi, des problèmes sont à prendre à bras le corps : le harcèlement, la relégation qui menace les plus fragiles, les moins doués ou les moins favorisés, le fonctionnarisme qui tue l’enthousiasme des plus créatifs et entreprenants…
Le christianisme nous invite à sortir du défaitisme, à lutter contre la fatalité et le récit de la multiplication des pains (Mc 8,1-10) en est une belle illustration.
Devant cette grande foule qui n’avait pas de quoi manger, en plein désert, Jésus exprime à ses disciples sa préoccupation. J’ai pitié de cette foule, car voilà trois jours qu’ils restent auprès de moi et n’ont pas de quoi manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin … Il leur demande de rassembler leurs ressources. Elles semblent dérisoires : sept pains et quelques petits poissons. Il les prit et après avoir rendu grâce, il les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les offrent à la foule. Et la puissance du partage opéra. Ils furent rassasiés.
L’utopie n’est pas la chimère mais le «non-lieu» de tous les possibles.
Face aux limites et aux impasses de notre modèle d’existence, elle est une pulsion de vie, capable de rendre possible ce que nous considérons comme impossible.
Comme le dis Pierre Rabhi : C’est dans les utopies d’aujourd’hui que sont les solutions de demain et la première utopie est à incarner en nous-mêmes car la mutation sociale ne se fera pas sans le changement des humains.
La première affiche invite les jeunes et les adultes de l’école à oser croire en l’impossible et à faire en sorte que leur voix se fasse entendre pour en appeler à la solidarité, à l’action, à l’espérance.
Les pistes d'animation liées à l’affiche proposent : d’éveiller et de libérer la parole autour de l’affiche, des textes d’auteurs, des références bibliques avec une animation à partir d’elles, l’exploitation d’une œuvre d’art ainsi qu’une courte prière.