Synopsis : Suite du livre "www.Jésus qui ?" - prix 2005 de la BD chrétienne au festival d’Angoulême. Dans « La question interdite », deux jeunes se posent des questions lors de la traversée du la baie du Mont Saint-Michel : peut-on savoir qui est le Christ ? Tom, notre héros habituel et une amie vont faire une rencontre inattendue. Ils vont ainsi retrouver l’histoire mouvementée des 1ers siècles de l’Eglise. Tous deux vont alors découvrir le développement de la pensée et ce, de manière très vivante. Tout ça pour comprendre qu’il existe une base commune reconnue par les catholiques, protestants et orthodoxes. Une base sur laquelle les chrétiens pourraient travailler dans le but de reconstruire l’unité perdue. Mais quelle est donc cette mystérieuse question interdite par l’empereur au VIIe siècle ? Une question définitivement enterrée sous les sables ? Un livre pour apprendre à connaître l’histoire des idées et ainsi, les comprendre et avancer. Un nouvel ouvrage de théologie de 300 pages, le tout en BD.
Ingrid Kaus
Critique : Chapeau pour l’initiative qui tient quand même du pari audacieux : guider des jeunes à partir de 15 ans dans le dédale de la pensée chrétienne sans que cela devienne profondément ennuyeux, il fallait l’oser ! Bien sûr le style BD aide à progresser dans la réflexion. Les dessins de Brunor sont attrayants et l’idée de désensabler la Trinité en situant ses personnages dans la baie (ensablée) du Mont Saint-Michel est plutôt sympathique. Le propos n’est pas simple, certes mais je suis sûre qu’il peut passionner, encore aujourd’hui. C’est vraiment une épopée que nous fait partager l’auteur. Peut-être en refermant ce livre dense, le jeune lecteur se dira-t-il qu’il en sait plus sur Dieu et partant qu’il peut l’aimer et se laisser aimer par lui. A lire donc avec des jeunes, à commenter, à questionner en groupe mais aussi seul, à son rythme et aller d’approfondissements en découvertes et vice versa.
Anne Van Linthout-Locht
La question interdite / texte et dessins de Brunor. - Editions Le Sénevé-François-Xavier de Guibert, 2008.