Évangile : Multipliant les pains, Jésus se manifeste comme le Prophète (Mc 6, 34-44) Acclamation : (Lc 4, 18cd) Alléluia, Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Marc En ce temps-là, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive. Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. » Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte. Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes. – Acclamons la Parole de Dieu.

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3ème affiche de la pastorale scolaire 2015-2016

En janvier et février, l’affiche invite à se pencher et à vivre le présent ici et maintenant.

3ème affiche de la pastorale scolaire A l’heure où nous nous sommes souhaités mutuellement une heureuse année 2016, nous avons encore à l’esprit les multiples coups portés par les djihadistes.
Nous ne savons pas très bien quand l’angoisse diffuse générée par ces vagues de violence cessera d’assombrir l’horizon.
Mais la vie est là aujourd’hui et maintenant, l’Evangile clame cette bonne nouvelle :

«Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela (tout ce dont nous avons besoin pour vivre) vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain : le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Mt 6, 33-34.

Jésus invite à la confiance, non pas à l’insouciance.
La vie est bien plus que les contingences matérielles qui nous causent des soucis.
L’inquiétude ne prolonge pas l’existence.

La beauté des lys des champs est pour Jésus le signe de la présence de Dieu qui prend soin de nous.
Notre réflexion sur le temps nous ramène au présent, à l’existence aujourd’hui et maintenant.

Que signifie être présent ou vivre au présent ?

Porter un nom coché sur la liste des élèves qui sont en classe, être à son poste ? Assister ou participer à un événement ?
Etre présent à soi-même et aux autres, disponible, en ayant laissé les soucis au vestiaire ?
Comment se libérer du stress, des préoccupations multiples et de l’angoisse ?

Jésus nous propose ici une clé.
Elle passe par le regard que nous portons sur la nature, sur les autres, sur la vie en général.
La beauté est partout présente pour qui sait la voir. Elle est source de confiance et d’espérance.

Ce regard n’est pas à confondre avec de la naïveté, mais il permet de voir la forêt qui pousse quand l’arbre s’écroule, le jeune qui reprend confiance au-delà des échecs, les relations d’alliance nouées autour de nous qui nous permettent de croire qu’on arrivera à déplacer des montagnes et que demain sera encore plus beau qu’aujourd’hui.

L’affiche nous invite donc à nous mettre à l’écoute du présent.

Lespistes d'animation liées à l’affiche proposent : d’éveiller et de libérer la parole autour de l’affiche, des textes d’auteurs, des références bibliques, une animation à partir d’une référence biblique et divers autres supports d’animation comme des images, une chanson et un conte.

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