Le souci du «bien commun» pour une dimension collective de la bienveillance.
Le bien commun est central en éthique chrétienne et cette expression est réinvestie aujourd’hui de façon significative par des mouvements citoyens engagés pour sauver et développer un vivre ensemble heureux. Elle est préférée par ces mouvements au concept «d’intérêt généra » qui relève davantage du vocabulaire économique reflet d’une société qui a tout sacrifié sur son autel, ou presque.
Parler de «bien commun», c’est accréditer l’idée que quelque chose de bon, que quelque chose de bien nous précède et nous a été donné. Nous en sommes tous dépositaires et responsables. Ce bien est commun, personne ne doit en être exclu. Sa sauvegarde va de pair avec une attention particulière aux plus précarisés et un appel à la solidarité.
«Le seul refuge contre la haine et le dédain est la bienveillance charitable»(Henri-Frédéric Amiel, philosophe suisse du 19ème siècle). «Veillons les uns sur les autres». (Epitre aux hébreux 10,24)
Le principe du bien commun qui, dès l’origine du christianisme, guidait les premières communautés, est au cœur de la lettre encyclique du pape François Laudato si’ sur la sauvegarde de la maison commune. Ce document majeur, notamment pour penser une éducation philosophique et citoyenne d’inspiration chrétienne, a été reçu largement de manière positive, bien au-delà des milieux chrétiens.
La deuxième afficheà l’illustration énigmatique et suggestive, offre d’éveiller une réflexion au sein de l’école pour qu’elle soit comme une maison commune qui permette à chacun d’expérimenter le bonheur de vivre ensemble dont la bienveillance est à la fois le signe et le ciment.
Les pistes d'animation liées à l’affiche proposent : d’éveiller et de libérer la parole autour de l’affiche, des textes d’auteurs, des références bibliques, une proposition d’animation autour de Laudato Si’ mais aussi d’autres supports comme un conte, une chanson/clip et une vidéo.