Et si on osait la paix ?

Une exposition sur Le pacifisme en Belgique d’hier à aujourd’hui

Depuis le 20 novembre et jusqu’au 21 février 2016, l’Institut d’Histoire Ouvrière, Economique et Sociale (IHOES) et le Mundaneum investissent la Cité Miroir.

Ils présentent une exposition qui met en lumière l’histoire trop peu connue des mouvements pour la paix en Belgique, du 19ème siècle à nos jours.

Une thématique d’une brûlante actualité, à l’heure où la Belgique participe à des opérations militaires à l’étranger.

Ainsi, dans l’Espace Georges Truffaut, l’exposition est construite autour de trois thèmes principaux : Bâtir la paix - Agir par la non‐violence - Dénoncer la guerre.

Un parcours historique y présente 300 documents originaux et souvent rares (photographies, affiches, archives audiovisuelles, etc.).
Ils mettent en exergue les diverses tentatives menées en vue d’instaurer la paix : depuis la participation de belges au développement du droit international (qui vaut à notre pays trois prix Nobel de la paix) jusqu’aux actions citoyennes actuelles en passant par les mobilisations de masse anti‐atomiques des années 1960 et la lutte contre les missiles des années 1980.

L’Espace Rosa Parks, lui, est réservé à l’interpellation citoyenne et à la réflexion critique. Élaboré par un groupe de citoyens, il met en évidence la complexité de certaines questions liées à la paix et les visiteurs à poursuivre leurs interrogations et à s’exprimer.

Des visites guidées (payantes) sont possibles pour les groupes de jeunes avec une inscription préalable mais vous pouvez aussi visiter l’expo en chaussant la casquette d’animateur à l’aide du dossier pédagogique disponible ici.

Pendant toute la durée de l’exposition et même au-delà, diverses activités sont aussi organisées comme des spectacles, des débats, des conférences dont vous pouvez trouver l’agenda ici.

Parmi ces activités, un concours intitulé «Aux encres citoyens !» qui a pour but de stimuler l'engagement personnel des jeunes dans la société.

Sur le thème «La paix est un rêve suspendu » (phrase prononcée par Kofi Annan au lendemain des attentats du 11 septembre), il offre un espace d'expression écrite et orale, pour les élèves de 5e et 6e secondaire inscrits dans l'enseignement francophone de Belgique, tous réseaux confondus.

Il consiste en une épreuve écrite sur un texte d'opinion suivie d’une épreuve orale lors d'une soirée de gala à la Cité Miroir. Pour plus d’information sur ce concours dont la date limite d’inscription est fixée au 15 janvier, c’est par ici.