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Jeux dangereux et jeux d’évanouissements : sensibilisation – prévention – intervention de crise
Comment parler aux jeunes des jeux dangereux lors desquels ils mettent leur vie en danger ? Et aux parents ? Cela peut-il les inciter à le faire et obtenir ainsi l’effet inverse ? En tant que milieu de vie des jeunes, comment faire face ? Le phénomène des jeux à risque dans les écoles et en dehors est important. C’est pourquoi il est essentiel de se poser nombre de questions à propos de ce phénomène et d’apporter des pistes de réponses. Sensibiliser, informer ou faire face à la crise, oui mais comment ?
Des groupes de travail interdisciplinaires planchent sur ces questions depuis plusieurs mois. Le but ? Mettre en place un dispositif global de sensibilisation, de prévention et d’intervention. Plus de 70 experts belges et étrangers ont débattus des pistes d’action le 24 novembre dernier pour présenter le lendemain le fruit de leurs réflexions à plus de 350 professionnels de l’enseignement et de l’éducation.
Au cours de ces deux journées, la thématique des jeux dangereux a été abordée selon trois angles : la sensibilisation – la prévention – l’intervention de crise.
Sensibiliser les adultes qui accompagnent les jeunes
Pour mieux prévenir, il faut d'abord et avant tout comprendre. Il est alors important que les animateurs de jeunes puissent :
S'informer
Que sait-on des enfants/jeunes qui pratiquent ces jeux, de leurs profils, de leurs motivations ? Où et comment pratiquent-ils ces jeux ? Quelles sont les conséquences de ces pratiques ?…
De nombreux sites (et conférences) peuvent nous informer et nous confronter à une réalité qui bouscule bien souvent nos croyances.
Retenons par exemple que :
Repérer chez les jeunes les signes, les indices de telles pratiques
S'il n'est pas toujours facile à l'école ou dans un mouvement de jeunesse (lieu privilégié de découverte de ces jeux) de voir que les jeunes s'initient, en son sein. On peut cependant repérer chez un jeune certains signes physiques montrant l'essai à des jeux d'auto asphyxie.
Citons par exemple : une vision floue, les yeux rouges, des douleurs auriculaires, des maux de têtes fréquents, un état de faiblesse inhabituel ou encore des traces sur le cou.
De plus, un changement d'attitude ou des questions lancinantes sur la mort, le sentiment de toute puissance ou sur les mécanismes de la respiration sont aussi des indices à ne pas négliger.
Poser dans son groupe un cadre sécurisé et sécurisant
Cela consiste notamment à :
Encourager (former) les adultes à la prévention
Ne pas faire de prévention, c'est laisser les jeunes dans l'ignorance des dangers qu'engendrent ces jeux (40 % pensent qu'il n'y a aucun risque) et les laisser à la merci d’une incitation à y jouer.
De l'avis de tous les experts, une bonne prévention n'incitera nullement les jeunes à essayer… Qu'on se le dise !
Une "bonne" prévention, ça se passe en quatre temps forts.
les jeux auxquels ils jouent (on comprendra aisément que poser la question « A quoi jouez-vous ? » est une démarche bien différente que de poser la question « Connaissez-vous tel ou tel jeu ? »).
Du côté des jeunes
Eveillés aux dangers, ils peuvent facilement et rapidement comprendre leurs responsabilités d'informer d'autres jeunes. C'est donc l'occasion de leur proposer des actions de prévention envers leurs pairs au moyen de divers modes de communication (affiches, théâtre, articles, chanson, débats,…).
Au-delà de la prévention, ils peuvent aussi être conscients de leur rôle dans l'assistante d'une personne en danger et par conséquent, agir quand ils voient ces genres de pratiques ou encore informer les adultes de ce qu'ils voient en prenant conscience que parler, c'est protéger et non pas dénoncer.
Du côté des adultes
Une équipe qui pensera aussi à se mettre en projet spécifique, à être visible, à communiquer son travail au sein de son institution, à demander les services des ressources extérieures mais aussi à s’offrir des occasions de « souffler » et de se retirer.
Et si le drame survient ?
Le risque zéro n'existe pas. Un jeune faisant partie du groupe peut donc être une victime d'un jeu d'autoasphyxie.
Que la victime soit sur les lieux ou ailleurs (chez elle, en mouvement de jeunesse,…), les adultes doivent agir !
Cette action peut être gérée par une équipe de personnes-ressource(s) existante ou formée pour l'occasion. L’important, c'est :
Dans le hall du Palais des Congrès se tenait une exposition de dessins et de photos de l’Académie Royale des Beaux-arts de Liège en lien direct avec la thématique des jeux dangereux. Quant à l’Académie Grétry, elle a utilisé trois autres domaines artistiques pour s’exprimer sur le sujet des jeux violents et d’évanouissement : la musique, la danse, les arts de la parole et le théâtre.
Les jeunes ont ainsi livré au public du colloque un témoignage fait de textes écrits et interprétés par eux. Accompagnés par des élèves du cours de musique de chambre, différentes classes ont exprimé sur un air de tango et par le biais de la chorégraphie leur perception des jeux dangereux et les drames attenants.
Une prestation toute en nuances, forte de sens, de poésie, de fraîcheur aussi. Un vrai frisson a parcouru la salle ! Une prestation d’une émotion intense !
Sabine Dubois et Ingrid Kaus
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Références :
Diffusion gratuite dans les écoles et auprès des professionnels dès le 20 décembre 2011.
Téléchargeable dès le 15 décembre 2011 sur www.yapaka.be
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