Il y a plus de charme dans un kilo de produits locaux que dans une tonne de super promo et plus de «Mmmmh » dans un légume chelou que dans un conservateur relou.
Changer le monde commence par ce que nous mettons dans notre assiette.
La campagne «Mmmmh, BEUURK» invite les jeunes à se demander ce qu’ils mangent réellement et quelles conséquences cela a pour leur santé, pour leur environnement mais aussi pour les millions de personnes, paysans et travailleurs, engagés dans la production agricole, au sud comme au nord de la planète.
Si manger est la simple réponse à un besoin physiologique, il s’agit aussi aujourd’hui d’un choix citoyen en faveur d’un certain mode de production agricole et au-delà, en faveur d’un modèle de société basé sur le profit et la compétition, ou bien construit sur le partage et la coopération.
Vache folle, lasagne à la viande de cheval, bœuf aux hormones, vins au sulfite... les exemples de «mal bouffe» ne manquent pas, et les scandales les plus divers ne cessent de toucher le secteur de l’alimentation au point que, comme le disait le paysan philosophe Pierre Rabhi : «lorsqu’on passe à table aujourd’hui, il faut, non pas se souhaiter bon appétit, mais bonne chance !»
Mais la mauvaise qualité de la «nourriture» et son cortège d’obésité, diabète, cancers que nous propose l’agro-industrie, n’est qu’une facette de la crise du système agroalimentaire contemporain. Les conséquences sociales et environnementales de ce dernier sont encore bien plus graves.
Il y a les fruits et légumes produits dans des conditions proches de l’esclavage, accaparement des terres agricoles, le dumping et concurrence déloyale au détriment des petits paysans, la pollution par divers intrants chimiques, la déforestation, l’érosion des sols, l’épuisement des nappes phréatiques, les émissions de gaz à effet de serre... le tout sur fond de pénurie alimentaire pour près d’un milliard d’individus, dont une écrasante majorité de paysans !
Entraide et Fraternité propose de s’interroger sérieusement sur les dérives de ce système agro-alimentaire.
Concrètement, pour participer à cette campagne, il y a :
Un dossier pédagogique à votre disposition avec, notamment, une animation intitulée «Un dîner presque parfait ou Un dîner parfaitement dégoûtant».
Pour sensibiliser d’autres jeunes, familles, parents, amis à cette thématique
Un concours d’affiches et de slogans.
Un concours de capsule vidéo qui, si sélectionnée, sera retravaillée par une équipe professionnelle et mise en ligne au printemps 2016.
Une pétition sonore pour enregistrer des «Mmmmh» et des «BEUURK » tous plus originaux et convaincants les uns que les autres qui seront diffusés aux ministres et parlementaires au printemps 2016.