Une quête de sens qui commence par l’œil : La lampe du corps.
Cela fait un mois que les élèves ont rejoint l’école avec encore dans les yeux des images, des paysages et des visages issus de leurs vacances.
Les vacances sont des temps propices aux contemplations qui éveillent la sensibilité et nous offrent des signes qui éclairent la route.
Si nos yeux sont des fenêtres sur le monde et sur l’au-delà du monde, ils sont aussi les fenêtres du cœur. Ils reflètent nos émotions.
Et s’il y a des regards qui tuent, il y en a qui sauvent ou font exister.
Quelle puissance donc dans le regard !
A moins que nous l’ayons émoussé, à force de nous en mettre plein la vue ou de nous voiler la face.
«La lampe du corps, c’est l’œil. Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière. Mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera dans les ténèbres.» Mt 2,22-23.
La première affiche que les élèves ont découverte sur le mur de l’école dès la rentrée (et qui restera encore présente lors de ce mois d’octobre), les invite à une quête de sens en commençant par ouvrir l’œil.
Un œil grand ouvert pour poser des regards qui ouvrent le cœur, qui donnent confiance, qui font grandir, qui font signe, qui éclairent la route de tous ceux qui emprunteront le même chemin et qui reflètent des présages qui font vivre.
Les pistes d’animations liées à l’affiche proposent notamment : d’éveiller et de libérer la parole autour de l’affiche, de lire et de méditer sur des extraits de textes d’auteurs, de vivre une expérience du regard (celui que je pose et celui que je reçois) mais aussi des références bibliques et divers supports à exploiter tels que films, livres, prières et chants.