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Taizé 2019 : un grand bourgogne !

Nous étions 82 à participer au pèlerinage organisé par notre Service Diocésain des Jeunes : une ambiance détonante et une motivation exceptionnelle ! À Taizé, il y avait » 1600 personnes mais nous n’en dirons pas davantage car nous avons choisi de laisser la parole aux moins de 20 ans que nous avons eu la joie d’interviewer pour vous.

Taizé m’apaise et déstresse. Je suis plus zen au retour. L’ambiance y est plus calme qu’à d’autres rassemblements (Roverway avec les scouts, JMJ, camps,…).
À Taizé, il y a beaucoup de monde mais la prière est plus apaisante.
L’année passée, je n’ai pas voulu partir car j’avais peur que cela soit trop calme. Cet été, je suis allée à un camp prière en montagne : j’en avais besoin. J’y ai rencontré un ami qui m’a parlé de Taizé.
Le fait d’être tous ensemble nous porte même quand on ne chante pas.
C’est important pour moi de redécouvrir la façon de prier à Taizé. J’aime les chants courts qui nous portent. C’est génial.
Je viens pour chercher quelque chose de plus grand et pour redécouvrir le Seigneur d’une autre façon. J’ai apprécié les trois temps de prière. Comme il n’y a pas d’homélie après l’Évangile, on peut réfléchir par soi-même.
J’ai fort apprécié la veillée de la lumière qui se répand dans toute l’église.
Débattre sur la foi avec d’autres jeunes est constructif pour nous tous : on écoute l’avis de chacun. Malgré la barrière de la langue, on se comprend assez facilement. On vit la multi-culturalité (France, Espagne, Suède) .
Les services qu’on rend à Taizé sont top : c’est une autre façon de partager sa bonne humeur.
La semaine était trop francophone : on aurait aimé rencontrer plus de nationalités.
J’y vais surtout pour la prière. Je ne suis pas vraiment à l’aise quand il y a beaucoup de monde pourtant, cela s’est bien passé. Les prières sont géniales et assez touchantes. J’ai beaucoup pleuré car j’étais très émue. C’est un beau lieu pour se ressourcer. Cela m’apporte quelque chose.
Il y avait tellement de monde que je n’ai pas pu aller poser mon front sur la croix. C’est dommage car il me semble que c’est un moment assez important.
Les temps de prière, c’est génial. Un peu long le premier puis après on s’habitue.
Pas assez à manger mais ça va quand même. Et on dort bien.
L’Oyak, c’est top. Cela permet de faire des rencontres et ce n’est pas cher.
J’étais étonnée qu’un frère aborde en toute transparence le cas d’agression sexuelle qu’il y avait eu sur une adulte mais c’était top qu’on en parle.
Au début, je n’étais pas motivée. Faire le pélé durant une semaine de vacances, cela me paraissait long, mais en fait, c’était super amusant. J’y ai fait des rencontres super fortes. C’est difficile à expliquer car quand les autres me le disaient avant d’y aller moi-même, je ne comprenais pas. Maintenant que j’y suis allée, je pense que les autres qui ne connaissent pas Taizé ne vont pas comprendre. J’ai adoré les prières (idem, c’est quelque chose que je ne comprenais pas avant de le vivre). L’office de la croix, c’est quelque chose à faire. Il faut continuer à dire aux jeunes d’aller à Taizé : c’est plus motivant que de regarder une vidéo.
À la base, je n’étais pas très motivé : je pensais m’y ennuyer. Ce qui est top, c’est qu’il y ait beaucoup de jeunes ; j’ai fait beaucoup de connaissances et j’ai appris beaucoup de choses. Poser mon front sur la croix m’a fait chaud au cœur : c’est vraiment une belle expérience.
Les gens sont gentils même si on ne se connait pas.
Le denier jour à l’Oyak, c’était génial :D
À l’Oyak : il faut se lancer, c’est mieux avec les guitares (au lieu des baffles). Ça rapproche.
Ce qui m’a frappé, c’est la gentillesse des gens. On se dit bonjour sans se connaitre. Au début, les temps de prières me paraissaient longs mais au final ça va. J’arrive à prier pendant les temps de silence ; je ne m’ennuie pas. Je reviendrai si possible.
Je retiens la bienveillance : on ne se juge pas alors qu’on vient tous d’horizons différents.
Trop bien ! L’ambiance est différente d’ailleurs.
On n’hésite pas à se confier à des inconnus. J’y retournerai.
On a assez bien de liberté : le temps est bien géré. Je ne me suis jamais ennuyé.
Les frères parlent bien (introductions bibliques).
À Taizé, on retire le voile sur une face qu’on cache dans la vie de tous les jours. C’est difficile d’assumer sa foi en dehors.
On nous dit que Taizé c’est magique mais c’est en le vivant qu’on le découvre vraiment. Je n’ai pas été déçue.
La nourriture, c’était bon au final. Quand j’ai posé mon front sur la croix, je n’ai plus senti le temps passer. J’ai pris la résolution de dire pardon aux personnes que j’ai blessées. Je rentre plus légère qu’en arrivant. Je me sens moi-même grâce à la croix. À Taizé, le temps n’existe pas. On oublie nos problèmes, la vie parait plus facile. On se sent bien ensemble.
J’ai bien vécu ces jours à Taizé. J’ai fait un travail sur moi-même et j’ai pu faire des choix importants qui vont rester à vie.