Ayant eu la joie de présider plusieurs célébrations de confirmation dans le diocèse ces derniers mois, j'ai pu apprécier de rencontrer les jeunes, de lire leurs lettres et de m'interroger sur ce qu'ils vivent.
Les jeunes me sont apparus ouverts, curieux de mieux connaître la foi, témoignant d'une certaine fraîcheur et souvent d'un bel enthousiasme. Ces jeunes ne me sont pas apparus repliés sur eux-mêmes, cherchant à réussir leur vie en s'installant dans un confort douillet... mais au contraire plusieurs manifestant leur désir de venir en aide, d'aller à la rencontre de personnes handicapées, ou encore de s'engager dans un service humanitaire auprès des plus pauvres. Belle leçon de solidarité.
Contrairement à l'opinion que beaucoup se font des jeunes, une récente enquête (La Croix – 12 novembre 2015) en France témoigne encore de ce que les jeunes (16-25 ans) sont plus optimistes que leurs aînés, l'insertion pour le premier emploi restant difficile. Il reste cependant une jeunesse cabossée ou en échec dans tous les domaines. « Notre système a du mal à faire confiance à la jeunesse, alors qu'elle constitue une force de vie ».
Responsabiliser les jeunes, leur faire confiance, écouter ce qu'ils ont à nous dire par rapport aux grands défis de l’Église et du monde... Voilà une tâche passionnante et délicate.
Bonne année de la part de tout le SDJ, Baudouin C.