4 - La parabole du figuier sans figues (Luc 13:6-9)
13, 6 Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des figues, mais n'en trouva pas. 7 Il dit alors au vigneron : «Regarde : depuis trois ans je viens chercher des figues sur ce figuier et je n'en trouve pas. Coupe-le donc ! Pourquoi occupe-t-il du terrain inutilement ? » 8 Mais le vigneron lui répondit : «Maître, laisse-le cette année encore, le temps que je bêche tout autour et que je mette du fumier. 9 Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le feras couper.»
J'aime bien les paraboles horticoles de Jésus qui peuvent se comprendre de multiples façons. Ainsi, je suis en admiration devant le vigneron de la parabole, qui temporise et s'active pour sauver un figuier improductif. Dans un premier temps, il nous dévoile le visage d'un Dieu pour qui la patience est l'autre nom de l'amour. Il ne se décourage jamais de nos errances et de nos passés infructueux. Il nous donne des frères et des sœurs pour nous avertir et nous accompagner. Il nous octroie des coups de pouce au bon moment.
Mais nous, agissons-nous de la même façon avec les autres ? Avons-nous avec nos proches la même patience ? Faire confiance à quelqu'un et parier sur sa capacité à changer et à se dépasser, c'est lui permettre de grandir. Et cela surtout avec des jeunes ou même des moins jeunes : il est important ne jamais dire à un enfant ."Tu es nul ! Tu ne fera jamais rien dans la vie". Il ne faut jamais décourager quelqu'un, mais plutôt lui donner sa chance. C'est ce que le vigneron veut faire, donner une chance à son arbre.
Pour cela, il faut, comme Jésus, éviter de porter trop vite un jugement sur quelqu'un, de coller des étiquettes sur ceux qu'on n'apprécie guère. Jésus a toujours fait preuve d'une grande bonté car il espère toujours qu'un pécheur se convertisse, comme dans le cas de la femme adultère ou de Zachée, par exemple.