Cette petite phrase, nous l’avons souvent prononcée ces derniers temps.
Aux membres de notre famille, à nos amis, à nos collègues, …
Mais que souhaite-t-on vraiment à l’autre pour que son année soit « bonne » et « heureuse » ? Voit-il les choses de la même façon et peut-on donc, vraiment affirmer, que l’on connaît ses souhaits et ses désirs les plus profonds pour vivre une année positive et remplie de bonheur ? A travers ce souhait lui donne-t-on, sans parfois le vouloir, des conseils, de la pression, une responsabilité ? Nous engageons-nous de manière implicite ou explicite dans ce qui va être pour lui « bon » et « heureux » ?
Quand on anime des jeunes, nous souhaitons aussi milles et une choses pour eux.
Nos gestes, nos mots, notre écoute, notre attitude, nos croyances, nos réflexions, nos émotions et sentiments révélés peuvent parfois répondre à ce qu’ils espèrent et attendent.
Mais qu’espèrent-ils et espèrent-ils vraiment quelque chose pour eux et en eux ?
Quand les rois mages sont arrivés à la crèche, ils n’y trouvèrent peut-être pas tout à fait ce qu’ils avaient imaginé et le chemin de retour fait de foi, d’espérance et d'amour n’était peut-être pas celui qu’ils pensaient emprunter.
Alors je formule mon souhait pour cette année, celui de ne jamais cesser d’animer et de vivre aux côtés des jeunes avec une promesse folle et courageuse de les aider à rêver et formuler leurs souhaits et à se laisser surprendre par des inédits possibles d’espérance.