Évangile : « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59) Acclamation : (Jn 6, 56) Alléluia. Alléluia. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm. – Acclamons la Parole de Dieu.

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Ça peut toujours servir !

Cette petite phrase, je l’ai souvent prononcée ces derniers mois.

Lorsque lors d’un grand rangement d’été à la maison, je décidais de garder objets, vêtements ou documents divers, dans mes armoires et placards.

Lorsque pour une escapade estivale, je remplissais mes bagages.

Lorsque surfant au hasard sur le net, j’ajoutais une page dans mes favoris.

Lorsque devant mon écran de télévision ou un livre, je notais une petite phrase ou explication entendue ou lue.

Lorsque, durant une formation d’enseignants ou une animation avec des élèves, je gardais en mémoire les propos et les gestes révélateurs de la vie qui se jouait ici et maintenant.

Résultat : mes placards débordent encore un peu, mes bagages pèsent souvent une tonne, ma barre des favoris contient des centaines de liens, des carnets de notes traînent ici et là et mon cerveau « bugue » parfois quand ma mémoire affiche « sold out ».

L’antienne archaïque, ou déviance chronique diront certain, du « On ne sait jamais ! ça peut toujours servir » a encore frappé !

Dois-je m’en réjouir ou me maudire ?

Faire le tri chez soi et en soi, distinguer le futile et l’utile, se recentrer et effectuer le choix subtil de garder ou de se désencombrer, apprendre à redécouvrir des acquis enfuis ou à rebondir sur ce qui produit son « chaos » intérieur, écouter au-dedans et accueillir ce qui est pour se projeter avec confiance vers le bon, le bien et le beau.

Je vous souhaite, tout au long de cette année d’animation qui vient à peine de débuter, de pouvoir aider les jeunes dans cette démarche pastorale passionnante.

Sabine D.