Echo de la rencontre interculturelle des jeunes du Diocèse de Liège
La danse comme ciment de construction de la Maison Commune
Ce samedi 4 mai, la Pastorale des Migrants et le Service Diocésain des Jeunes ont co-organisé la troisième édition de la soirée consacrée au Rassemblement des jeunes issus des communautés chrétiennes, catholiques d’origine étrangères vivant à Liège et les jeunes « autochtones ».
Simple et discrète dans sa participation, il y avait une quarantaine de jeunes participants alors que plusieurs communautés étrangères n’étaient pas représentées, cette rencontre s’est démarquée par la joie du partage, la profondeur dans la prière et la capacité de la danse à fédérer, unir et procurer la joie.
Dès le départ, les jeunes ont été envoyés dans les rues du quartier Sainte Marguerite pour rencontrer des personnes, croiser des visages. Ils ont reçu un texte biblique qui parle de l’unité ainsi qu’un mot fort et rassembleur, par exemple : « Paix », « Unité », « Partage » etc. Leur mission était de trouver des personnes qui parlent face à la caméra de ce mot dans plusieurs langues (5), qui font un geste symbolique en lien avec ce mot, etc. Les jeunes avec leurs smartphones se sont prêtés à ce jeu et le résultat de ces images étaient très sympa.
Après un temps de prière à la manière de Taizé avec des chants dans plusieurs langues européennes et la parole de Dieu en syrien, vietnamien et français, les jeunes sont allés à table autour d’un repas aux couleurs et saveurs internationales, marocaines, européennes, vietnamiennes ; un véritable régal et un moment de convivialité, de partage entre les jeunes. C’était un véritable moment pour faire connaissance.
La soirée s’est clôturée par des danses vietnamiennes. La communauté des Travailleuses Missionnaires Internationale de Banneux qui était présente a commencé par apprendre à tout le monde les techniques et la chorégraphie de ces danses profondes et très expressives. Après, elles ont dansé toutes seules pendant que les jeunes tapaient dans les mains. Impressionnant de voir cette magie opérée par la musique et l’expression du corps qui abat toutes les barrières de la langue, de la culture et unit les personnes dans un même élan de grâce, de gratitude et de gratuité.
Merci à toutes les personnes qui ont participé à l’organisation, peut-être il est déplorable de voir qu’il y a des communautés qui se sont désistées à la dernière minute, mais nous devons remarquer la présence massive des jeunes « autochtones ». Si c’était à refaire, une quatrième édition en vaudrait la peine pour solidifier la communauté commune.