Évangile : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18) Acclamation : (Jn 10, 14) Alléluia. Alléluia. Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean ANNÉE A En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » – Acclamons la Parole de Dieu.

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Accompagner les jeunes sur le chemin de service

Un des axes essentiels du Service Diocésain des Jeunes est celui d’engagement. Le SDJ a décidé cette année de réfléchir à ce thème et de l’exploiter de diverses manières.

Chacun sait combien le jeune est généreux et se reconnait quand on lui propose de rendre service, de s’impliquer dans un projet, de faire preuve de ses capacités d’organisation, d’accueil, d’animation ou d’aide. Le Christ lui-même aimait responsabiliser ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mt 14,16).

Mais cela suppose de se mettre suffisamment à l’écoute des jeunes, de créer des espaces de rencontres, de parole où ils peuvent dire ce qu’ils souhaitent faire et apporter. Rien de mieux quand cela vient d’eux-mêmes. On les sait sensibles à la sauvegarde de notre planète, au dialogue inter-religieux, à la pratique de la paix, … vastes champs d’actions possibles. Mais aussi à l’aide fraternelle, au service des plus pauvres, à l’aide aux migrants. Ces domaines peuvent aider le jeune à s’éveiller de plus en plus à des réalités contemporaines qui souvent les dépassent, mais ils sont aussi comme des catalyseurs capables de susciter leur créativité, leur compétence et leur énergie. Que de demander de plus ?

Bien sûr, il reste aussi des possibilités concrètes de service dans l’organisation de nos communautés, mouvements, activités dans la mesure où les jeunes sont partie prenante de réels projets porteurs.

L’Evangile nous invite à aller à la rencontre du monde ; les chrétiens ont un trésor à partager. Ils n’ont pas les solutions mais une offre de services gratuite et généreuse. Les jeunes y ont leur place !

Baudouin Ch.

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