Face notre volonté d'amasser, de thésauriser, de croire que le bonheur se trouve, comme nous le dit la publicité, dans l'accumulation des biens matériels, le Christ à Noël nous invite à vivre plus simplement, à privilégier les relations humaines, le dialogue et la découverte des richesses spirituelles.
Face au souci d'être le premier, le plus fort, un gagnant, le Christ à Noël propose la force de l'amour, de la tendresse et se présente sous les traits fragiles d'un enfant.
Face à notre recherche d'ordre, à notre tentation de nous remettre à un pouvoir fort ou de nous replier frileusement sur nos sécurités, le Christ à Noël nous appelle à défendre les droits humains, à combattre les injustices, à nous placer du côté des plus faibles, des immigrés, des enfants maltraités, des malades, des exclus, des handicapés, des sans papiers, des sans travail, des sans logis.
Face à ceux qui disent que l'amour est une valeur démodée, que la fidélité est dépassée, que le pardon est un sentiment dégradant, que l'égalité est dangereuse pour l'équilibre de la société, le Christ à Noël nous invite à aimer tout homme et toute femme, quels que soient sa couleur de peau, sa nationalité, son niveau social, comme lui-même a accueilli indifféremment les bergers et les mages.
Noël est terrible pour ceux qui sont seuls. Dieu lui aussi sera très seul si tu le laisses sans toi(t).
ceux qui ont fermé la porte, jadis, à Bethléem sur un couple d'immigrés, il y a 2000 ans n'étaient pas conscients de fermer la porte à Dieu.
ceux qui aujourd'hui ouvrent leur cœur à ceux qui ont faim d'amour ne savent pas toujours qu'ils l'ouvrent en même temps à Dieu.