Évangile : « L’ami de l’époux est tout joyeux d’entendre la voix de l’époux » (Jn 3, 22-30) Acclamation : (Mt 4, 16) Alléluia, Alléluia. Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification. Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. » – Acclamons la Parole de Dieu.

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La Marche

Un film généreux et citoyen à regarder avec vos jeunes

La Marche - Affiche Sorti en salle le 27 novembre 2013, le film «La marche» se base sur une histoire vraie.
En 1983, la France est en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale.
Suite à une bavure policière, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes veulent se lancer dans une marche pacifiste entre Marseille et Paris. Près de 1000 km à parcourir pour l’égalité et contre le racisme.
Si l’envie de dénoncer l’inégalité à l’égard des personnes immigrées est présente, le projet d’une marche n’arrive à convaincre qu’une bande restreinte de marcheurs.
Mais au fur et à mesure de l’ascension vers Paris et malgré les difficultés et les résistances rencontrées par une France hostile à l’immigration, l’initiative prend de l’ampleur grâce à une véritable ferveur populaire, relayée par les médias.
Leur mouvement va, en effet, faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King.
A leur arrivée à Paris, c’est plus de 100 000 personnes venues de tous horizons qui seront là. Une mobilisation aussi colossale qu’inattendue qui poussa notamment François Mitterrand à prolonger jusqu’à dix ans la durée de validité des cartes de séjour délivrées aux résidents étrangers sur le sol français.

Dans ce film, on y retrouve une réflexion contemporaine sur la place de l’étranger dans notre pays. En effet, c’est en confrontant les situations entre 1983 et aujourd’hui que le réalisateur pousse à faire le constat que rien n’a changé et que le combat pour l’égalité doit toujours être mené.
Pour le faire comprendre, le scénario utilise des scènes chocs qui viennent trancher avec le pacifisme de la démarche et qui fait réfléchir.
Très poussif dans la première partie, on est emporté au fur et à mesure que la liasse populaire se forme autour des marcheurs. Le scénario est alors aidé par une musique composée par Stephen Warbeck (Oscar de la meilleure musique de film pour Shakespeare in Love) qui vient ponctuer les moments cruciaux de l’intrigue.

Le racisme, l’intégration, le chômage, la crise économique, autant de notions abordées dans un film jovial, touchant, immersif (voire diront certains poignant et puissant) et avant tout nécessaire pour nourrir notre réflexion.

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