C’est le mois de février et Gary pense (encore) à «Charlie», Suzette à ses crêpes, Valentin à sa Valentine, Martial au carnaval, Dany à sa tenue de ski, Quentin aux résultats de ses examens et Hélène, au Carême.
Chacun pense un peu, beaucoup, à soi et à l’autre parfois comme Pascal à ce SDF qui doit affronter le froid glacial, Florian à la mortelle traversée du migrant, Geoffroy à cet enfant philippin pleurant devant François, Sébastien aux combats sanglants ukrainien et Hélène, elle, toujours et encore, au Carême.
Ca y est, les deux pieds en avant, on saute dans l’avent et dans quelques jours, on vivra Noël intensément.
Mais, que va-t-il donc rester ?
Du temps et des valeurs humaines mises en avant dans un projet de solidarité envers les plus démunis ou défavorisés? Faudra-t-il attendre un «avent» prochain pour prendre un peu de leurs nouvelles, pour de nouveau s’investir et donner un peu de soi, pour faire échos de son engagement auprès d’autres, en les invitant à nous rejoindre ?