Messe de Pentecôte des Communautés d’Origines Etrangères du Diocèse présidée par les prêtres des COE, l’abbé José Gierkens et l’abbé Baudouin Charpentier, vicaire épiscopal.
Cette question de Jésus à ses disciples lors d’une de ses apparitions après la résurrection peut paraître surprenante. Il demande à manger. C’est étonnant. L’une des dernières paroles de Jésus sur la croix disait « J’ai soif », comme un cri exprimant son désarroi et « abandonnant au Père une soif que rien en ce monde ne peut désaltérer », lui qui avait déjà demandé à boire à la Samaritaine. Jésus ressuscité est bien l’un des nôtres, il a faim.
Pour comprendre ce récit, il faut le relier à son contexte, à savoir les 11 premiers chapitres de la Genèse. Ces récits primitifs (mythiques) tendent à expliquer la condition humaine et spécialement l'existence du mal.