Un spectacle choral émouvant et joyeux malgré ses notes de gravité.
1946. Dans des charbonnages aux noms prometteurs – Hasard, Espérance et Bonne Fortune – commençaient à arriver, par dizaines de milliers, des bras que la Belgique venait d'acheter en Italie.
En échange, la Belgique enverrait chaque jour, en Italie, 200 kilos de charbon par ouvrier mineur expédié dans notre plat pays.
Derrière ces échanges, des vies remuées, bouleversées... et une nouvelle communauté souvent accueillie à coups d'insultes et de rejets.
«Les Fils de Hasard, Espérance et Bonne Fortune» offre un spectacle magnifique et bouleversant où les chants des femmes répondent aux récits des hommes, où une scène de mariage permet de raconter en quelques minutes des pans entiers de vie d’exilés... »
Bien loin d’un spectacle «communautaire», ce spectacle parle à tous. D’hier, mais aussi d’aujourd’hui et de demain car, par résonnance, il parle des migrants actuels et aborde toutes les questions sensibles et fondamentales liées à cette problématique : l'exil, l'accueil, l'intégration, la solidarité...