Newsletter Décembre 2014

Ca y est, les deux pieds en avant, on saute dans l’avent et dans quelques jours, on vivra Noël intensément.

Mais, que va-t-il donc rester ?

Du temps et des valeurs humaines mises en avant dans un projet de solidarité envers les plus démunis ou défavorisés?
Faudra-t-il attendre un «avent» prochain pour prendre un peu de leurs nouvelles, pour de nouveau s’investir et donner un peu de soi, pour faire échos de son engagement auprès d’autres, en les invitant à nous rejoindre ?

De la famille, au complet, réunie autour de la table joliment décorée?
Faudra-t-il attendre le prochain Noël pour être à nouveau tous réunis, pour revoir le sourire de la doyenne de la tribu ayant quitté, le temps d’une soirée, sa maison de repos, pour échanger avec ceux et celles que l’histoire ont éloignés de nous nos souvenirs communs et célébrer nos valeurs familiales?

Des gestes de tendresse et des messages d’amour et d’affection lors de l’échange de cadeaux déposés au pied du sapin?
Faudra-t-il attendre une autre occasion d’offrir un cadeau pour les entendre, un événement exceptionnel (heureux ou non) pour les savourer ?

De la célébration de Noël vécue en paroisse ?
Faudra-t-il attendre un décembre prochain pour revivre avec les chrétiens d’ici (et d’ailleurs) une célébration joyeuse et intergénérationnelle ?

Du message de Dieu qui, par la naissance de Jésus, est le signe de la vie qui ne cesse de se renouveler telle une source permanente d’espérance pour le monde ?
Faudra-t-il attendre de fêter, à nouveau, cette naissance pour entendre ce message universel de paix et d’amour et nous sentir concernés de le diffuser et de le vivre au quotidien ?

Oui vraiment, que va-t-il donc rester ?

Osons-nous nous le demander, nous questionner, y rêver ou mieux encore, œuvrer, pour que ces instants de Noël et de l’Avent deviennent permanents et que le vécu s’inscrive à jamais dans la perpétuité.

Sabine D.