Joyeux anniversaire, Padre !

Les Bosco Games rassemblent 150 jeunes dans le Laveu.

Les jeunes de la paroisse Saint-François de Sales (Liège) ont célébré le bicentenaire de Don Bosco en vivant un grand après-midi ludique à la découverte du fondateur de l’ordre salésien.

- Savez-vous pourquoi je vous ai invités ici aujourd’hui ? demande Don Bosco aux enfants et aux jeunes rassemblés autour de lui.
- Parce que c’est ton anniversaire ! s’écrie un gamin, foulard louveteau au cou.
- Absolument ! Cette année, je fête mes deux cents ans !

Les plus grands rigolent, on ne la leur fait pas, mais ils trouvent plutôt sympa que les organisateurs de l’activité aient mis le paquet sur la mise en scène. En ce début d’année 2015, les festivités pour le bicentenaire de la naissance de Don Bosco démarrent en force. Et ce 31 janvier, jour de sa fête, ce ne sont pas moins de cent cinquante jeunes âgés de 6 à 16 ans, gravitant autour de la paroisse salésienne du Laveu, qui sont rassemblés dans la cour de l’institut Don Bosco, pour participer aux Bosco Games.

Unité Scoute et Unité Guide, élèves de l’école primaire, ados du groupe paroissial des 12-16, ils arrivent des quatre coins du quartier. Don Bosco a à peine le temps de les accueillir qu’un groupe de promoteurs sans scrupule débarque avec un avis d’expropriation. Le choix d’un tel scénario n’est pas anodin. Ici, au milieu de ce complexe scolaire et paroissial construit par les Salésiens il y a 125 ans, il rappelle combien Don Bosco a eu du mal durant son existence à trouver un lieu de vie permettant à ses jeunes de courir et de s’amuser.

- Nous ne nous laisserons pas faire ! s’exclame Don Bosco. Il faut récupérer toutes les clés des bâtiments et les empêcher de nous chasser d’ici.

Ça y est, le jeu est lancé. Pendant deux bonnes heures, répartis en équipes, les participants vont parcourir l’ensemble du site salésien pour passer différentes épreuves et tenter de gagner des clés qu’ils rapportent fièrement à Don Bosco. Chaque épreuve présente un lien avec aspect de la vie du saint, dont les jeunes reçoivent l’explication. Marcher sur un fil tendu pour imiter les talents d’équilibriste du jeune Jean Bosco, qui collectait ainsi l’argent nécessaire à ses études ; participer à un parcours en brouette pour se souvenir que, dans chacune des maisons qu’il a occupées avec les jeunes, Don Bosco tenait à faire pousser des légumes frais… Les épreuves sont variées et les participants petits comme grands s’y essaient avec enthousiasme.

- J’ai découvert que Maman Marguerite, la mère de Don Bosco, adorait cuisiner, explique Slavica. J’ai trouvé l’activité trop cool, parce que cela m’a donné l’occasion de rencontrer d’autres jeunes.

- Nous avons appris à connaître la personnalité de Don Bosco lors de notre passage ici à l’école primaire, confient Emilie et Juliane, de l’Unité Guide, c’est pour cette raison que nous avons eu envie de participer avec nos animées aux Bosco Games. Cela nous semblait important qu’elles puissent à leur tour le découvrir.

L’après-midi se poursuit dans la bonne humeur. Lorsque toutes les clés ont été récupérées par les différentes équipes, Don Bosco et les jeunes fêtent leur victoire en partageant ensemble le gâteau d’anniversaire.

- Certains jeunes entendent parler de Don Bosco sans vraiment savoir de qui il s’agit, précise Eveline, une des animatrices des Bosco Games. Aujourd’hui, ils ont eu l’occasion d’en apprendre plus sur lui, en s’amusant.

- Notre objectif premier était de rassembler un maximum de jeunes autour de la vie de Don Bosco, explique Julien, un des organisateurs, juste après avoir quitté la soutane qui lui a donné les traits du saint le temps d’un après-midi. Et quand on voit le nombre de participants qui ont répondu présents et la bonne ambiance dans laquelle cela s’est déroulé, c’est une vraie réussite. Don Bosco était animé de belles valeurs, qu’il est important de transmettre aux jeunes d’aujourd’hui.

- Don Bosco, c’est quelqu'un qui a rendu heureux des jeunes qui étaient pauvres en faisant des jeux avec eux, conclut le petit Basile, huit ans. C’était un grand homme.

Nul doute que le message est bien passé…

©G.R. 2015